Pour la paix, et pour un budget de justice sociale
Camarades,
Aujourd’hui, nous sommes rassemblés pour dénoncer une politique qui ne cesse de creuser les inégalités, une politique qui sacrifie les travailleurs sur l’autel de l’austérité pendant qu’elle engraisse les budgets militaires.
Depuis des années, on nous répète qu’il faut faire des efforts. Que les caisses sont vides. Que les services publics doivent se serrer la ceinture. Que les salaires doivent rester sages. Que les retraites doivent être repoussées. Que les arrêts maladie doivent être contrôlés. Que les aides sociales doivent être réduites.
Mais pendant ce temps-là, les milliards pleuvent ailleurs. Le budget de La Défense, lui, ne connaît pas la crise. Il augmente, année après année, sans débat, sans contrôle citoyen. Des dizaines de milliards pour des avions de chasse, des sous-marins nucléaires, des drones de combat. Des milliards pour préparer des guerres, pendant qu’on nous refuse des moyens pour vivre dignement.
Et nous, les salariés ?
Nous, les soignants, les enseignants, les ouvriers, les agents publics, les précaires ?
Nous, on nous demande de patienter, de renoncer, de survivre.
C’est une politique de classe. Une politique qui protège les intérêts des puissants, des marchands d’armes, des multinationales, pendant qu’elle écrase les droits des travailleurs.
Nous ne sommes pas contre la sécurité. Mais quelle sécurité peut-on garantir quand les hôpitaux ferment, quand les écoles manquent de moyens, quand les salaires stagnent, quand les logements sont insalubres, quand les services publics sont démantelés ?
La vraie sécurité, c’est celle du quotidien. C’est celle d’un emploi stable, d’un salaire juste, d’un logement digne, d’un accès aux soins, à l’éducation, à la culture.
Alors oui, nous disons stop à l’austérité !
Oui, nous exigeons une réorientation des priorités budgétaires !
Oui, nous demandons que l’argent public serve le bien commun, pas les intérêts militaro-industriels !
Camarades, notre mobilisation est légitime. Notre colère est juste. Et notre détermination est intacte.
Pour les salaires, pour les services publics, pour la paix sociale : résistons, organisons-nous, et faisons entendre notre voix !